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  1.                 From fr.wikipedia.org:
                    

    [Cil] [Seal (homonymie)] [en] {{Infobox Unité militaire

    | nom_unite = SEAL | image = United States Navy Special Warfare insignia.png | legende = Insigne des SEAL. | taille image = | creation = [1er] janvier 1962 | dissolution = | pays = [États-Unis] | allegeance = | branche = United States Navy | type = Force spéciale d'opérations maritimes | role = Opérations spéciales maritimes | effectif = [formatnum:2998][1] | faitpartie = Naval Special Warfare Command<br/>United States Special Operations Command | enfaitpartie = | garnison = Coronado, Californie<br/>Little Creek, Virginie | ancien_nom = | surnom = Frogmen | couleurs = | honneur = | devise = [<small> (non officielle) </small> « Prêt à Diriger, Prêt à Suivre, Jamais Quitter », <br /> « La seule journée facile c'était hier », <br /> « Ça vaut la peine d'être un gagnant », <br /> « L'efficacité c'est le silence » <br> « Jamais hors de combat »] | marche = | mascotte = | inscriptions = | anniversaire = | guerres = | batailles = Invasion de la République dominicaine<br/> Guerre du Viêt Nam<br/> Force multinationale au Liban<br/>Opération Urgent Fury<br/> Opération Just Cause<br/>Opération Desert Storm<br/>Operation Restore Hope <br/>Opération Liberté immuable<br/>Opération Liberté irakienne<br/>Opération Red Wings | fourragere = | decorations = | equipement = | commandant = | commandant_historique = }} Les [EN], communément appelés [EN], sont la principale force spéciale de la marine de guerre des États-Unis (US Navy). Ils ont pour fonction primordiale de mener des opérations militaires de petites unités liées à l'environnement maritime. Les SEAL sont entraînés à opérer dans tous les environnements ; le nom SEAL est d'ailleurs un acronyme de _[en]_[2] (« mer, air et terre » en anglais[3]).

    ** Historique

    *** Origines

    **** La Seconde Guerre mondiale

    Les SEAL tracent leurs origines pendant la Seconde Guerre mondiale, quand la marine américaine se rendit compte que pour permettre aux troupes de réussir des débarquements, elle aurait besoin de soldats qui effectueraient des reconnaissances des plages, repéreraient les obstacles et les défenses, puis guideraient les forces de débarquement. En conséquence, l'[en] fut créée conjointement par l'[en] et la [en] en [août 1942]. Les [en] (S&R) furent employées la première fois lors de l'opération _Torch_, le débarquement en Afrique française du Nord en [novembre 1942][4].

    À l'été 1943, le programme de l'[en], désormais basée à Fort Pierce en Floride et qui deviendra une école uniquement de la Navy, s'élargit en intégrant la spécialité de démolition sous-marine. C'est là que fut créée la « [en] » (littéralement la « semaine infernale »), une période de sélection très éprouvante où 65 à 75 % des candidats abandonnent et qui reste depuis une phase obligée de la sélection des SEAL. Les unités ainsi formées à Fort Pierce, les [en] (NCDU), étaient entraînées à détruire les obstacles gênant les débarquements, en opérant en uniforme, à partir d'embarcations, de nuit. La natation n'était guère prise en compte[Kelly]. Les NCDU, combinées avec des équipes de sapeurs de l'[en], participèrent au débarquement en Normandie pour ouvrir les sorties des plages de Utah Beach et d'Omaha Beach. Sur cette dernière plage, les marins eurent 52 % de pertes[Kelly].

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    À la suite du débarquement catastrophique de Tarawa en [novembre 1943], où des récifs coralliens et autres obstacles sous les vagues provoquèrent de nombreuses pertes chez les Marines, le vice-amiral Richmond K. Turner ordonna la formation d'[en] (« équipes de démolition sous-marine ») ou UDT[5]. Les UDT, de plus grande taille que les NCDU, une centaine d'hommes chacune, furent de tous les débarquements de la guerre du Pacifique. Elles inaugurèrent rapidement la méthode d'opérer de jour, à la nage en maillot de bain. Leurs têtes seules dépassant de l'eau, montant et descendant dans les vagues, ces « [en] » (guerriers nus) constituaient des cibles difficiles pendant qu'ils travaillaient à miner les obstacles naturels ou artificiels devant les plages tenues par l'adversaire[Kelly].

    La quatrième famille d'unité que les SEAL considèrent comme faisant partie de leurs ancêtres est la [en] (MU) de l'Office of Strategic Services (OSS). Celle-ci innova dans des techniques de sabotage maritime et fut notamment la seule entité américaine à développer le concept de nageurs de combat pendant le conflit, mais n'eut pas l'occasion de l'utiliser en opérations<ref name="SEAL_History_Origins"/>[,][Kelly].

    **** L'après-guerre et la naissance des SEAL

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les UDT furent massivement démobilisées, mais celles restantes se livrèrent à de nombreuses expérimentations, dont les opérations type raid commando pour détruire un objectif à l'intérieur des terres, les opérations sous-marines (nageurs de combat), et l'utilisation de la troisième dimension (expérimentation de l'emploi de l'hélicoptère et du système Fulton). Pendant la guerre de Corée, les UDT participèrent au débarquement d'Incheon, mais aussi à des raids de destruction de ponts et d'autres ouvrages d’art, entrepôts et tunnels accessibles par la mer. Ainsi, les missions se tournèrent progressivement vers la guerre non conventionnelle[Kelly].

    Le président des États-Unis, John F. Kennedy, confronté à la guerre de guérilla en Asie du Sud-Est, reconnut le besoin de recourir à la guerre non conventionnelle. Dans un discours devant le Congrès des États-Unis le [25 mai 1961], le _[en]_, Kennedy parla de son profond respect pour les forces spéciales de l'US Army (les bérets verts). Ce discours est surtout connu pour avoir annoncé le plan du gouvernement d'envoyer un homme sur la lune, mais il parlait aussi d'allouer [100] de dollars au renforcement des forces spéciales, afin d'augmenter les capacités américaines en matière de guerre non conventionnelle.

    La Navy avait besoin de déterminer son rôle exact au sein de l'arène des opérations spéciales. En [mars 1961], Arleigh Burke, chef des opérations navales, recommanda la mise en place d'unités de guérilla et de contre-insurrection. Ces unités devaient être capables d'opérer depuis la mer, les airs comme de la terre. Ce fut le début des SEAL. Les premiers membres des SEAL venaient des unités UDT, qui avaient déjà acquis une expérience des opérations commando en Corée ; cependant, le choix fut fait de conserver les UDT car elles restaient nécessaires au sein de la force amphibie de la Navy.

    Les deux premières unités SEAL étaient basées sur chaque côte américaine : le [en] à la Naval Amphibious Base Coronado à San Diego en Californie, et le [en] à la Naval Amphibious Base Little Creek à Virginia Beach en Virginie. Les hommes des [en] nouvellement formées étaient formés à des compétences non conventionnelles comme le close combat, le saut en parachute à haute altitude, la démolition, et les langues étrangères. Les SEAL suivaient la formation des UDT et passaient un certain temps dans ces unités. À leur arrivée en unité SEAL, ils suivaient une formation SEAL de base appelée _SBI_ ([en]) à Camp Kerry dans les montagnes Cuyamaca. Après la SBI, ils rejoignaient une section (_[en]_) SEAL et poursuivaient l'entraînement avec cette dernière.

    *** Viêt Nam

    [Guerre du Viêt Nam]

    Le commandement du Pacifique reconnut que la République du Viêt Nam était un point chaud potentiel pour les forces non conventionnelles. Le premier déploiement de SEAL au Viêt Nam eut lieu en [mars 1962], il s'agissait de deux instructeurs participant à la « guerre secrète » de la Central Intelligence Agency (CIA) contre le Viêt Nam du Nord. Basés à Da Nang, ils entraînèrent des Sud-Vietnamiens pour des raids au Viêt Nam du Nord[6]. Un détachement de quelques SEAL, appelé détachement [en], continuera à participer à ce genre d'opérations au sein de la section navale du Military Assistance Command, Vietnam – Studies and Observations Group (MACV-SOG), mais les Américains n'étaient pas autorisés à aller eux-mêmes au Nord[7].

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    La guerre continuant, des sections du [en] furent pour la première fois envoyées au combat début 1966 dans la zone spéciale du Rung Sat, attachées aux éléments de la « marine des eaux brunes », pour y interrompre les mouvements d'approvisionnement et de troupes ennemis. Dans cette zone marécageuse près de Saïgon, les SEAL pratiquèrent des patrouilles et embuscades en équipes réduites pendant 48 à 72 heures sans sommeil, mais sous appuis d'artillerie ou aériens[Kelly]. Ce déploiement, qui sera appelé détachement Golf, fut le plus gros détachement SEAL du conflit, comptant jusqu'à six sections au maximum de l'engagement américain au Viêt Nam en 1970. À partir du début 1967 s'ajouta un autre détachement, le détachement Alfa qui dirigeait des sections du [en] également engagées en actions directes, dans le delta du Mékong et la rivière Bessac[8].

    Le combat avec les Viêt Congs était direct. Contrairement au combat conventionnel où on voit rarement l'ennemi, les SEAL opéraient à quelques centimètres de leurs cibles. À la fin des années 1960, cette unité était devenu maître d'un nouveau style de combat, efficace dans les actions de contre-insurrection et de guérilla. Les SEAL étaient généralement appuyés par deux unités spécialisées : les [en] qui mettaient en œuvre des embarcations<ref group=note>Les [en] déployées au Viêt Nam appartenaient à la [en] (BSU-1). Ces unités d'embarcations des forces spéciales sont devenues les [en] et leurs membres d'équipage sont appelés [langue=en] (SWCC). et l'escadron d'hélicoptères « [langue=en][Bosiljevac]. » Les SEAL se mirent à collecter leur propre renseignement humain à fin d'action. Ils découvrirent qu'ils pouvaient infiltrer des zones considérées jusqu'alors comme des sanctuaires Viêt Cong[Kelly]. Le rapport de pertes au combat des SEAL était impressionnant avec 150 à 200 ennemis tués pour chaque SEAL perdu[9]. Les Viêt Congs appelaient les SEAL [les hommes au visage vert], à cause de la peinture de camouflage que les soldats mettaient sur leur visage pendant les missions[10].

    En 1967, une unité nommée [en] fut formée afin de chapeauter les conseillers SEAL postés individuellement auprès des unités de reconnaissance provinciales ([en] ou PRU), des milices organisées au Sud Viêt Nam par la CIA. Ces PRU seront par la suite intégrées au programme Phoenix qui avait pour but de capturer ou assassiner les cadres du Viêt Cong[Kelly].

    En 1970, le président des États-Unis Richard Nixon initia un plan de vietnamisation, qui permettrait un retrait des troupes américaines du conflit vietnamien et rendrait la responsabilité de défense aux Sud-Vietnamiens. Les forces conventionnelles furent retirées ; les derniers conseillers SEAL quittèrent le Viêt Nam en [mars 1973] et le pays tomba aux mains des communistes en 1975. Les SEAL furent parmi les unités les plus décorées pour leur participation dans cette guerre. En 1974, ils avaient reçu une [en], deux [en], 42 [en], 402 [en], 2 [en], 352 [en] et 51 [en][11]. Des décorations remises ultérieurement porteraient le total à trois [en] et cinq [en]. Le [en] reçut trois [en], une [en] et une [en]. Le [en] fut décoré de deux [en][Bosiljevac]. Au total, les SEAL perdirent quarante-trois hommes dans ce conflit[Kelly].

    *** Réorganisations

    Après le retrait du Viêt Nam, les SEAL se recentrèrent sur des missions au profit des flottes de l'US Navy[Kelly]. L'équipement et les tactiques de la nage de combat furent revitalisées en s'inspirant de leurs homologues ouest-allemands et français[12].

    En 1980, une unité SEAL différente, spécialisée dans le contre-terrorisme et la libération d'otages, fut créée : c'est le SEAL Team Six, placé sous le commandement opérationnel du Joint Special Operations Command (JSOC)[Kelly].

    En 1983, les Underwater Demolition Teams furent transformées en unités SEAL, car les forces amphibies avaient besoin de mener des opérations type UDT et SEAL mais pas simultanément, et n'avaient de la place disponible que pour embarquer une seule section[Kelly]. Le [1er] mai, l'[UDT 11] devint le [en], l'[UDT 12] fut renommée [en], tandis que l'[UDT 21] devint le [en] et l'[UDT 22] fut renommée [en]. Le [en] fut créé le [1er] octobre suivant[13] et le [en] en 1988[14].

    En 1987 l'US Special Operations Command (USSOCOM) fut établi. Les SEAL formaient désormais une petite partie d'un commandement interarmées dominé par l'US Army[Kelly]. À la fin des années 1980, les SEAL comptaient donc, mis à part l'unité contre-terroriste, trois [en] et une [en] sur chaque côte. Chaque [en] était spécialisée sur une zone géographique et déployait ses sections soit sous les ordres des commandements d'opérations spéciales de théâtre, soit sous les ordres des groupes aéronavals et des groupes amphibies de la marine à bord desquels elles étaient embarquées[Kelly][,] [15]. Au cours des années 1990, les sections SEAL embarquées à bord les groupes amphibies aux côtés des _[en]_ (MEU) devinrent de moins en moins utiles, celles basées à terre sous les ordres des commandements d'opérations spéciales de théâtre étant plus réactives. En conséquence, à partir de 1998, les SEAL ne furent plus déployés avec les MEU[16].

    *** La Grenade

    [Invasion de la Grenade] La [en] du [en] affectée au [en] (MARG) 1-84 participa à l'invasion de la Grenade en [octobre 1983]. Elle mena notamment une reconnaissance de la plage de Pearls qui permit de déterminer qu'elle n'était pas propice à un débarquement naval; en conséquence, les Marines furent déposés à terre par hélicoptère. De son côté, le SEAL Team Six fut chargé de plusieurs missions simultanées lors de l'invasion, mais celles-ci tournèrent généralement mal (voir SEAL Team Six#La Grenade). Dans les jours suivants, les éléments du [en] firent plusieurs reconnaissances de plages et fouilles de navires en mer. Ils reconnûrent également l'île de Carriacou avant que les Marines y débarquent[17].

    *** Le golfe Persique

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    Durant les derniers temps de la guerre Iran-Irak, l'US Navy commença la conduite d'opérations dans le golfe Persique afin de protéger les navires battants pavillon américain des attaques des forces navales iraniennes. Un plan secret fut mis en place et nommé _Opération Prime Chance_. Les [en] et [en] ainsi que plusieurs unités des « Special Boat Units » et des équipes EOD furent réunies sur deux barges mobiles utilisées pour l'exploitation pétrolière loués à KBR[18] et transportées par les hélicoptères du _160th Special Operations Aviation Regiment_. Au cours de l'opération, les SEAL menèrent des missions VBSS (capture de bateau) pour contrer les navires mouilleurs de mines iraniens. La seule perte humaine eut lieu lors de la prise du _Iran Ajr_. Les preuves recueillies sur le navire par les SEAL et les techniciens EOD permirent plus tard à l'US Navy de retrouver l'origine des mines qui frappèrent le [fr=USS Samuel B. Roberts (FFG-58)]. Cette chaîne d'évènements conduisit à l’_Operation Praying Mantis_, le plus grand combat naval en surface de la marine américaine depuis la Seconde Guerre mondiale.

    *** Panama

    [Invasion du Panama par les États-Unis]

    L'US Navy fournit diverses unités pour les opérations spéciales lors de l'invasion du Panama (nom de code _[en]_[19]). Notamment des éléments des [en] et [en], de la [en] et de la [en], formant la _[en]_ sous les ordres du [en], et le SEAL Team Six formant, lui, la _Task Force Blue_. La Task Force White avait trois objectifs principaux : la destruction des moyens navals des forces de défense panaméennes (PDF) dans le port de Balboa, la destruction du jet privé de Manuel Noriega à l'aéroport de Paitilla ainsi que l'isolation des forces de défense panaméennes sur l'île Flamenco.

    L'attaque sur le port de Balboa par la _Task Unit Whiskey_ est célèbre dans l'histoire des SEAL pour avoir été la première mission de nageurs de combat américaine officielle depuis la Seconde Guerre mondiale. Avant le début de l'invasion, quatre SEAL, le Lt Edward S. Coughlin, EN-3 Timothy K. Eppley, ET-1 Randy L. Beausoleil, et PH-2 Chris Dye, nagèrent sous l'eau dans le port avec des recycleurs Draeger LAR-V, et placèrent des charges explosives de C4 qui détruisirent le bateau personnel de Noriega, le _Presidente Porras_.

    La _Task Unit Papa_ avait pour mission empêcher l'utilisation de l'aérodrome de Paitilla et notamment de l'avion de Noriega qui s'y trouvait. Trois sections SEAL furent débarquées par embarcations sur l'aérodrome mais furent détectées en approchant du hangar abritant le jet de Noriega. Une fusillade courte mais intense s'ensuivit, où les SEAL eurent quatre morts et huit blessés avant que l'avion de Noriega ne fut détruit et que les Panaméens prennent la fuite[20]. Ces pertes en ont fait l'opération probablement la plus controversée de l'opération Just Cause<ref group=note>[Yates] notamment donne un aperçu des controverses. [Kelly] met notamment en cause le fait que les SEAL ne sont pas entraînés à opérer à plusieurs sections combinées ([256, 268-270, 276, 288-289]). Plus généralement, la critique la plus souvent faite est que Paitilla était une mission pour une unité d'infanterie comme les Rangers et non pour les SEAL. Cependant, [Winters] montrent que la confier aux Rangers ou aux Marines aurait présenté d'autres problèmes et estiment que l'emploi de ces derniers n'aurait pas présenté un avantage par rapport à l'emploi des SEAL..

    *** Guerre du Golfe

    [Guerre du Golfe (1990-1991)]

    Lors de l'opération Bouclier du désert, un Naval Special Warfare Task Group (NSWTG) fut constitué autour du Naval Special Warfare Group One (NSWG-1) pour diriger les opérations des forces spéciales navales. Son commandant, le capitaine Ray Smith, avait sous ses ordres deux sections du SEAL Team One, deux sections du SEAL Team Five, un détachement de bateaux rapides et un détachement de zodiacs de la Special Boat Unit 12 (SBU-12), un détachement de bateaux rapides du Naval Special Warfare Development Group, une section du Swimmer Delivery Vehicle Team 1 (SDVT-1) et une Mobile Communications Team (MCT). Cette force de [256] était organisée en trois NSW Task Units. De plus, le NSWTG avait le contrôle opérationnel de la marine koweitienne libre (comprenant 124 marins, la barge motorisée _Sawahil_, la vedette _Istiqlal_ (P 5702) type Lürssen FPB 57 et la vedette _Al Sanbouk_ (P 4505) type Lürssen TNC 45) et l'infanterie de marine koweitienne libre ([100]).

    Par ailleurs, d'autres unités SEAL étaient affectées aux unités de la flotte de l'US Navy. Ces unités n'étaient pas sous le commandement du SOCCENT mais du NAVCENT (composante navale du CENTCOM)[21].

    Pendant l'opération _Bouclier du désert_, le SOCCENT fut chargé d'assister la création d'une coalition de pays. La première mission dans ce cadre fut de déployer des éléments du NSWTG sur la frontière koweïto-saoudienne à partir du [19 août 1990] pour servir de « sonnette d'alarme » et de guider l'appui aérien rapproché en cas d'invasion de l'Arabie saoudite par l'Irak. Ils commencèrent à être relevés par le [5th] Special Forces Group à partir du [5 septembre]. Des forces spéciales entraînèrent également des forces navales saoudiennes aux opérations spéciales. Certains soldats saoudiens avaient passé la sélection BUD/S à Coronado, et leur commandant avait travaillé avec des SEAL pendant l'opération _Earnest Will_. L'entraînement permit de créer trois sections de SEAL saoudiens. D'autres éléments du NSWTG entraînèrent des pilotes d'embarcations rapides saoudiens ainsi que des forces navales conventionnelles. À partir du mois de septembre, ils entraînèrent également les forces de la marine koweïtienne placée sous l'autorité du NSWTG[22].

    Des SEAL et des détachements des Special Boats Units conduisirent de missions de surveillance nocturne du golfe Persique du [23 août] au [12 septembre 1990] à partir du port d'Al jubayl. Fin janvier, des SEAL photographièrent un mouilleur de mines irakien T-43 posant des mines dans les eaux koweïtiennes[23].

    Un des rôles des SEAL et d'autres forces alliées pendant bouclier du désert fut de participer à l'embargo décrété contre l'Irak par des opérations d'interdiction maritime (_Maritime Interception Operations_ ou MIO). En sept mois, 165 navires de [19] de la coalition contactèrent plus de [formatnum:7500] navires civils et en fouillèrent 964. La plupart des assauts de navires non coopératifs furent menés par des SEAL et des équipes spécialisées de la [4th] Marine Expeditionary Brigade ([4th] MEB) et de la [13th] Marine Expeditionary Unit (Special Operations Capable) [[13th] MEU (SOC)]<ref name="ref-1" />. Parmi ces interventions, quelques-unes en particulier :

    - le [28 octobre 1990] , le pétrolier irakien _Amuriyah_ fut pris d'assaut par des Marines de la [13th] MEU (SOC) au large d'Oman. L'équipage opposa une forte résistance et des renforts furent envoyés dont des SEAL du l'USS _Ogden_ (LPD-5), des garde-côtes de l' US Coast Guard et des marins de la Royal Australian Navy [24] ; - le [9 novembre 1990] , des SEAL de l' [Saratoga] prirent d'assaut le navire soudanais _Omduran_ par rappel depuis trois hélicoptères SH-3 _Sea King_ en mer Rouge . Une fois le navire sous contrôle, un Law Enforcement Detachment (LEDET) de l' US Coast Guard s'occupa de la fouille du navire [25] ; - le [27 novembre 1990] , les SEAL du _Saratoga_ effectuèrent un autre assaut héliporté, sur le navire irakien _Khawla Bint Al Zawra_ , en mer Rouge. Comme l'état de la mer empêchait la montée à bord du LEDET, la fouille du navire fut réalisée par les SEAL [26] ; - Le [26 décembre] , des SEAL et des _Marines_ de la [4th] MEB abordèrent par héliportage le navire irakien _Ibn Khaldoon_ . Ils furent surtout confrontés à une soixantaine de femmes activistes qui opposèrent une résistance passive en formant une chaîne humaine sur le pont du navire [27] . Les opérations d'interdiction maritime semblent avoir été très efficaces mais elles mirent aussi en lumière un manque de moyens : un assaut nécessitait typiquement trois SH-3 et des SH-60 Seahawk en appui-feu. Ces besoins poussèrent à la limite le parc d'hélicoptères de la flotte. Les embarcations type _Rigid-Hull Inflatable Boats_ (RHIB) et zodiacs étaient plus efficaces que les embarcations standard des navires pour les abordages, mais elles n'étaient pas disponibles en assez grand nombre<ref name="ref-1" />.

    Après le début de l'opération Tempête du désert, les SEAL prirent part à des missions plus offensives. Le [18 janvier], des aéronefs essuyèrent des tirs venant de plates-formes pétrolières du champ pétrolifère d'Al Dourrah. En riposte, les forces américaines organisèrent une opération pour neutraliser les plates-formes utilisées par l'armée irakienne. Elle commença par une attaque d'hélicoptères suivie d'une préparation d'artillerie par le USS _Nicholas_ et l’_Istiqlal_ sur neuf des onze plates-formes du champ. Ensuite, une section SEAL aborda sept des plates-formes en RHIB. La fouille permit de capturer des missiles sol-air portables et des radios longues portée[28].

    Le [23 janvier 1991], le pilote d'un F-16 Fighting Falcon de l'US Air Force s'éjecta au-dessus du golfe Persique. Un SH-60B Seahawk avec deux SEAL à bord décolla de l'USS _Nicholas_ et trouva le pilote à [6] au large de la côte koweïtienne. Les SEAL sautèrent dans la mer et attachèrent un harnais de sauvetage au pilote. Celui-ci fut récupéré assez refroidi mais en bonne condition. Ce fut une des trois seules opérations de recherche et sauvetage au combat réussies de la guerre du Golfe[29].

    Une mission de reconnaissance confiée aux SEAL fut de photographier le terminal pétrolier de Mina al-Ahmadi après que l'Irak eut libéré une gigantesque marée noire dans le Golfe à partir du [23 janvier]. Des SEAL et des équipes _[en]_ embarquées à bord d'hélicoptères MH-60 de l'US Army et de l'US Air Force renseignèrent sur l'étendue de la marée noire et vérifièrent l'efficacité des bombardements menés sur le terminal pour la stopper[30].

    Du [14 octobre] au [29 janvier 1991], une présence continue d'une section SEAL comme « sonnette d'alarme » fut établie au nord de Ras-al-Khafji. Le [17 janvier], quatre heures après le début des frappes aériennes sur l'Irak, les SEAL guidèrent une frappe aérienne sur un poste frontière irakien. Au début de la bataille de Khafji, la section SEAL guida des frappes aériennes et fournit des renseignements sur les mouvements irakiens, avant d'être forcée de se replier face à l'offensive terrestre irakienne[31].

    Le [24 janvier], des hélicoptères OH-58 Kiowa furent la cible de tirs provenant de l'île de Qaruh. Ils ripostèrent, et après plusieurs attaques, les pilotes virent des soldats irakiens faisant signe qu'ils se rendaient. Une section SEAL composite fut créée à partir d'éléments des USS _Curts_, _Leftwich_ et _Nichols_ et déposée par hélicoptères. À 17 h 07, l'enseigne SEAL John Pugh hissa les drapeaux koweïtien et US sur l'île. Qaruh fut la première partie du territoire koweïtien à être libérée[32].

    Une mission de recherche de mines fut confiée à des SEAL qui utilisèrent pour ce faire un _SEAL Delivery Vehicle_ (SDV). Le SDV est un mini-sous-marin « humide », qui oblige les SEAL à bord à porter un scaphandre de plongée. Entre le [30 janvier] et le [15 février], six missions de recherche de mines furent menées dans le nord du golfe Persique à partir de la barge koweïtienne _Sawahil_, l'équipage du SDV utilisant divers sonars pour détecter des mines à orins. Les zones fouillées couvraient [70]. Les SEAL n'y détectèrent aucune mine[33]. Des SEAL participèrent également à la lutte antimines à bord d'hélicoptères de la Navy. Ces patrouilles aériennes cherchaient des mines flottantes, et quand elles en trouvaient, les SEAL sautaient des hélicoptères, nageaient jusqu'à la mine et y attachaient une charge explosive de démolition à retardement. Les SEAL détruisirent ainsi 25 mines flottantes ; les membres des unités [lang=en] (EOD) de la Navy et les plongeurs-démineurs d'autres pays de la coalition détruisirent plus de 145 mines[34].

    À partir de la fin 1990, un groupe de planification spéciale du CENTCOM forma des militaires koweïtiens aux opérations non conventionnelles avec pour idée de les infiltrer ultérieurement au Koweït. Lorsque l'opération Tempête du désert commença, les Irakiens fermèrent les frontières. En conséquence, du 14 au [20 février], des SEAL formèrent 13 koweïtiens pour une infiltration maritime. Ils firent une répétition le [21 février] et tentèrent d'infiltrer cinq Koweïtiens le lendemain sur une plage au sud de la ville de Koweït. Des nageurs SEAL allèrent reconnaître la côte puis ils escortèrent les Koweïtiens jusqu'au quai, mais ceux-ci ne purent établir le contact avec le comité de réception ; ils firent le signal demandant une extraction et furent récupérés à [500] de la plage. L'examen de la plage après la guerre établit qu'il y avait des obstacles non détectés et une concentration de troupes irakiennes plus élevée que prévu[35].

    Pour l'offensive terrestre, la possibilité d'un débarquement amphibie avait été envisagée mais abandonnée car les plages koweïtiennes étaient trop bien défendues. Ces préparatifs furent cependant réutilisés pour leurrer les Irakiens en faisant croire que l'offensive arriverait partiellement de la mer. Du [29 janvier] au [16 février 1991], les SEAL menèrent une dizaine d'opérations de reconnaissance dans les eaux koweïtiennes, en zodiac et parfois en nageant jusqu'aux plages, simulant les premières étapes d'un débarquement. Dans la nuit du 23 au [24 février], les SEAL de la Task Unit Mike sous le commandement du lieutenant Tom Deitz partirent de leur base de Ras-al-Mishab dans quatre embarcations _High Speed Boats_ (HSB) pour mener la phase finale de l'opération de diversion sur la plage de Mina Saud. À sept miles au large de leur objectif, ils stoppèrent et utilisèrent des zodiacs pour s'approcher à [500] de la plage, où six nageurs se mirent à l'eau. Chacun déposa une charge de [10] de C4 sur la plage. Ensuite, les zodiacs mouillèrent des bouées orange destinées à baliser un chenal. À 0h30, deux HSB foncèrent vers la plage en ouvrant le feu avec leurs mitrailleuses et lance-grenades. A 1:00, les charges explosèrent. Toutes ces actions persuadèrent les défenseurs irakiens que les nageurs avaient entamé des préparatifs pour un débarquement à Mina Saud. Cette opération était combinée à d'autres éléments dont la présence d'une forte flotte de débarquement dans le Golfe et à l'intensification des frappes aériennes sur les défenses côtières. Dans les heures qui suivirent, des éléments de deux divisions irakiennes firent mouvement vers Mina Saud[36].

    Le [28 février 1991], les forces spéciales américaines, britanniques et françaises menèrent une opération simultanée pour libérer leurs ambassades dans la ville de Koweït. Une section de la _[2d] Force Reconnaissance Company_ avait capturé l'ambassade US de sa propre initiative et rapporté qu'elle était sécurisée, mais l'opération fut maintenue. Un convoi terrestre formé de buggys Fast Attack Vehicles (FAV) Desert Patrol Vehicle des SEAL et de soldats du [3] SFG encercla l'ambassade pendant qu'un assaut héliporté était mené par des bérets verts sur le bâtiment[37].

    *** Afghanistan

    [Guerre contre le terrorisme] [date=février 2023]

    **** Invasion

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    Une des conséquences immédiates des attentats du 11 septembre 2001 fit que les SEAL furent envoyés au Camp Doha, et ceux déjà présents à bord de navires de l'US Navy dans le golfe Persique et les eaux alentour, commencèrent à mener des actions d'arraisonnement et d'inspection (VBSS) des bateaux suspectés d'avoir des liens avec Al-Qaïda ou de transporter des hommes du réseau terroriste. Les équipes 3 et 8 des SEAL arrivèrent des États-Unis pour prendre position à Oman sur l'île de Masirah, tête de pont des opérations en Afghanistan. Un des premiers problèmes auquel durent faire face les SEAL, fut le manque de moyens de locomotion adaptés pour conduire des missions de reconnaissance spéciale (_Special reconnaissance_ ou SR) sur les terrains rocailleux d'Afghanistan. Après avoir emprunté et adapté des Humvees des Rangers, les SEAL avancèrent en Afghanistan afin de mener des SR là où s'installeraient par la suite le Camp Rhino dans le cadre de l' _Operation Enduring Freedom_. Les premières étapes de cette opération étaient commandées par un officier SEAL, le vice-amiral Albert Calland.

    La mission de reconnaissance spéciale dans la région de Camp Rhino dura pendant [4], après quoi deux _[en]_ de l'US Air Force exécutèrent un saut de nuit à haute altitude afin d'épauler les SEAL dans leur mission de guider les Marines de la [15th] Marine Expeditionary Unit qui avaient pris le contrôle de la zone et établi une base opérationnelle avancée. Les SEAL continuèrent d'opérer des reconnaissances pour les Marines avant de repartir, après avoir passé [45] sur le terrain.

    Un SEAL attaché au Special Boat Service britannique, Stephen Bass, fut présent à la mutinerie de Qala-e-Jangi et fut décoré de la Navy Cross pour ses actions pendant la bataille.

    Les opérations suivantes des SEAL durant l'invasion de l'Afghanistan furent menées au sein de la _Task Force K-Bar_, une force opérationnelle multinationale d'opérations spéciales regroupant des SEAL, des _Special Forces_, des unités _Special Tactics_ de l'Air Force ainsi que des forces spéciales venues d'Allemagne, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, du Canada, du Danemark, de Norvège et de Turquie, placées sous le commandement du capitaine (SEAL) Robert Harward. La _Task Force K-Bar_ conduisit des opérations de combat dans le vaste complexe souterrain de Zhawar Kili, dans la ville de Kandahar et les territoires environnants, dans la ville de Prata Ghar ainsi que sur des centaines de miles de terrain rocailleux dans le Sud et l'Est de l'Afghanistan. En [février 2002], un drone Predator de la CIA opérant dans la province de Paktia permit de repérer un important taliban, le mollah Khairullah Khairkhawa, alors qu'il quittait un immeuble dans un convoi. Les SEAL et des commandos danois du _Jægerkorpset_ embarquèrent à bord d'hélicoptères Pave Low de l'US Air Force et capturèrent Khairkhawa sur la route moins de deux heures plus tard. Au cours des six mois, la _Task Force K-Bar_ tua ou captura plus de 200 talibans et combattants d'Al-Qaida, et détruisit des dizaines de milliers de tonnes d'armes et d'équipements militaire.

    *** Guerre d'Irak

    [Guerre d'Irak] [date=février 2023]

    **** Infrastructures pétrolières irakiennes et Al Faw

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    Plusieurs jours avant le commencement de l'invasion de l'Irak, deux équipes à bord d'un SEAL Delivery Vehicle (SDV) Mk 8 mod 1 furent mises à l'eau depuis un _Mark V Special Operations Craft_ (petit bateau rapide utilisé par les SWCC) dans le golfe Persique. Leur objectif était la reconnaissance hydrographique des terminaux pétroliers appelés Mina Al Bakr Oil Terminal (MABOT) et Khawr Al Amaya Oil Terminal (KAAOT). Après s'être infiltrés sous les terminaux et avoir ancré leur SDV, les SEAL passèrent plusieurs heures à prendre des photos et à noter l'activité irakienne sur les deux plates-formes avant de retourner à leurs bateaux.

    Le [20 mars 2003], les SEAL lancèrent ce qui fut la plus grande opération menée par les SEAL dans l'histoire, à partir de navires de la marine américaine, depuis la base navale Ras al-Qulayah et la base aérienne Ali Al Salem au Koweït, et dans le cadre d'une force mixte des SEAL, avec les Polonais du GROM et les britanniques des Royal Marines. Leurs cibles n'étaient pas seulement les plates-formes MABOT et KAAOT mais aussi l'arrivée de leurs tuyaux de pompage, ainsi que le port et la raffinerie de Al Faw. Chacune des forces devait être amenée par hélicoptère ou par bateau dans le périmètre des cibles, puis d'attaquer les installations principales. Les premières attaques eurent lieu au niveau des tuyaux de pompage de chacun des terminaux. Pour MABOT, la zone d'atterrissage prévue était couverte de fil barbelé, ce qui n'avait pas été rapporté par les renseignements, et les SEAL ainsi que les Royal Marines furent forcés de rester en vol stationnaire à quelques mètres du sol. Les Britanniques, menés par un sergent, furent les premiers hors de l'hélicoptère suivis par les Américains, mais tous se trouvèrent immédiatement empêtrés dans les obstacles. Depuis cette position exposée, les SEAL et les Royal Marines commencèrent à essuyer le feu de la garnison de la plate-forme. L'atterrissage au niveau de KAAOT se fit dans des conditions similaires, puis les deux équipes se regroupèrent et prirent d'assaut les tuyaux de pompage, capturèrent les bâtiments principaux et plusieurs bunkers. Après avoir sécurisé les installations, un véhicule blindé irakien approcha de la position des SEAL. Le _[en]_ les accompagnant coordonna une frappe avec un avion A-10 de l'US Air Force qui détruisit le véhicule. Au total cinq irakiens furent tués et seize capturés.

    L'assaut sur les plates-formes fut réalisé avec l'aide des SWCC (_[en]_) qui emmenèrent les SEAL à bord de bateaux semi-rigide type _Zodiac_, pendant que d'autres SWCC utilisant des _Mk V_ emmenèrent les hommes du GROM polonais. Les SEAL avaient pour objectif MABOT tandis que le GROM s'occupait de KAAOT. Deux jours avant le lancement de l'opération, les irakiens remplacèrent la garnison habituelle de MABOT par des troupes d'élite de la Garde Républicaine. Avec ce changement de dernière minute en tête, ajouté à la crainte que la Garde Républicaine fasse sauter la plate-forme pendant l'attaque, les SEAL décidèrent de changer leur plan afin de maîtriser rapidement toute opposition avant de sécuriser physiquement MABOT. Dès que l'attaque fut lancée, les forces de la Garde Républicaine commencèrent immédiatement à se rendre. Le GROM sur KAAOT rencontra la même réticence au combat de la part des irakiens, permettant aux deux plates-formes d'être prises sans perte humaine. Les inspections ultérieures de MABOT montrèrent que les forces irakiennes n'avaient pas amorcé leurs explosifs, n'ayant pas voulu détruire les installations.

    L'attaque sur les positions irakiennes de la péninsule d'Al Faw consistait en une force SEAL utilisant des _Desert Patrol Vehicles_ (DPV) au niveau de la raffinerie et du port, ainsi qu'une force importante de Marines du [5th] Regimental Combat Team et de la [1st] Marine Expeditionary Force attaquant les positions irakiennes plus au Nord, par les champs pétrolifères de Rumaila. Avant l'opération, les SEAL levèrent des objections à propos du risque de rencontrer un terrain impraticable pour les DPV, mais les renseignements indiquaient que le terrain au niveau de Al Faw devrait être praticable. Les équipes partirent et furent déposées avec leurs DPV par les hélicoptères mais leurs craintes furent confirmées quand le sol boueux et imbibé de pétrole rendit leurs véhicules inutilisables. Dorénavant à pied et encerclés par environ [300] irakiens retranchés et des véhicules blindés, les SEAL demandèrent via leur _[en]_ l'appui de frappes aériennes. En coordination avec le soutien aérien rapproché, les SEAL traversèrent toutes les installations à pied, tout en combattant les forces ennemies présentes, jusqu'au coucher du soleil, avant d'être relevés par le _42 Commando_ des Royal Marines. Au total, plusieurs centaines d'Irakiens furent tués, 100 capturés et tous les véhicules blindés détruits.

    **** Barrage de Mukarayin

    Les planificateurs militaires de la coalition craignaient que les forces irakiennes en retraite puissent détruire le barrage hydro-électrique de Mukatayin, au Nord-Est de Baghdad, dans le but de ralentir l'avancée des troupes américaines. De plus, sa destruction priverait la zone alentour d'électricité et causerait une énorme inondation qui conduirait à la perte de civils irakiens. Une force mixte SEAL/GROM fut mise sur pied pour capturer le barrage. Ils furent transportés sur place par des hélicoptères MH-53 Pave Low de l'US Air Force. Les SEAL souhaitaient utiliser les DPV pour faire barrage à une éventuelle contre-attaque ainsi qu'à des bandes errantes de bandits iraniens qui avaient traversé la frontière et dépouillaient les villes irakiennes. Mais comme à Al Faw, les DPV furent inefficaces et ce fut la dernière fois que les SEAL les déployèrent en Irak.

    Les SEAL et les éléments du GROM dorénavant à pied, descendirent en rappel depuis leurs hélicoptères et prirent immédiatement d'assaut le barrage. Les quelques forces de sécurité irakiennes présentes sur site se rendirent et, à l'exception d'un opérateur du GROM qui se brisa une cheville lors de l'attaque, l'opération se termina sans blessé. Après plusieurs heures de recherches dans le barrage afin de trouver de potentiels ennemis ou explosifs dissimulés, les SEAL avaient complètement sécurisé l'ouvrage et furent relevés plus tard par des éléments avancés de l'US Army.

    **** Contre-insurrection

    Les SEAL ont ensuite participé aux opérations de contre-insurrection en Irak. Ces opérations étaient parfois intenses ; ainsi, lors d'un déploiement de six mois en 2006, Chris Kyle, un sniper du Charlie Platoon, SEAL Team Three abattit 137 adversaires, à l'époque le plus grand nombre de « kills » de l'USSOCOM[Mir Bahmanyar ]. En [septembre 2006], le SEAL Michael A. Monsoor, fut tué en se couchant sur une grenade lors d'un accrochage dans le secteur de Ramadi pour sauver ses camarades. Il reçut la Medal of Honor à titre posthume et un destroyer de la classe Zumwalt portera son nom.

    *** Conflit contre l'État islamique

    Des SEAL sont également impliqués dans les opérations américaines contre l'État islamique en Irak. Un sous-officier SEAL, Charles Keating IV, y a été tué au combat en [mai 2016][38].

    ** Musée

    Le [lang=en] est situé au 4400 North A1A, North Hutchinson Island, à Fort Pierce en Floride[39].

    ** Entraînement

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    L'entraînement des unités SEAL est très rigoureux. C'est l'un des plus difficiles au monde parmi les forces spéciales. Le taux de recalés à chaque session est régulièrement de 70 à 80 %<ref name=howstuffworks.com>[en] « _How the Navy SEALs Work_ » (see http://science.howstuffworks.com/navy-seal3.htm) , Lee Ann Obringer, _science.howstuffworks.com_, 27 novembre 2006..

    La plupart des SEAL passent plus d'un an dans des séries d'environnements de formation avant de se voir attribuer le badge de « Special Warfare Operator Naval Rating » et le niveau « [en] » (SEAL) ou, dans le cas d'officiers de marine, l'appellation « Naval Special Warfare (SEAL) Officer ». Tous les SEAL doivent participer et sortir diplômés de leur [24] à la « "A" School », connue sous le nom de « Basic Underwater Demolition/SEAL school » (BUD/S), une formation de base en parachutisme suivie d'un programme de [18] du « SEAL Qualification Training » (SQT)<ref name=howstuffworks.com/>.

    Tous les marins entrants chez les SEAL s'entraînent parallèlement pour obtenir la qualification « Hospital Corpsman » et ceux choisis par le Naval Special Warfare Command doivent aussi suivre la formation de [57] de l'« United States Army Special Forces Medical Sergeant » et obtenir par la suite le niveau NEC SO-5392 « Naval Special Warfare Medic » avant de rejoindre une équipe opérationnelle.

    Une fois sortis de l'environnement de formation classique, les SEAL entrent dans une nouvelle équipe, au début d'une rotation opérationnelle, et peuvent s'attendre à [18] de formation, entrecoupés de congés et autres repos avant chaque déploiement de [6]. Au total, entre le moment où un candidat SEAL entre au service de l'armée et le moment où il finit son premier cycle de formation préalable au déploiement, il peut s'écouler plus de [30] pour que son entraînement soit complet et lui permette enfin un premier déploiement opérationnel<ref name=howstuffworks.com/>.

    En 2008, l’US Coast Guard annonce que quatre garde-côtes pourront chaque année être volontaires pour intégrer les SEAL. En [mai 2010], deux officiers de l'US Coast Guard sont brevetés SEAL et sont les premiers personnels n'appartenant pas à la _Navy_ à être assignés à une unité SEAL[40]. Ce programme a cependant été suspendu l'année suivante[41].

    ** Organigramme

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    *** Groupes _Naval Special Warfare_

    Le Naval Special Warfare Command a été créé le [16] sur la base navale de Coronado (Californie) avec pour mission de préparer les opérations spéciales navales, de mener la recherche et le développement de doctrines, de stratégies et de tactiques pour la lutte anti-terroriste, en héritant de la tradition des _Seabee s_, le travail en équipes et les improvisations heureuses.

    Le _Naval Special Warfare Command_ est organisé selon la configuration suivante :

    - Naval Special Warfare Group 1 : Équipes SEAL 1, 3, 5, 7 ; - Naval Special Warfare Group 2 : Équipes SEAL 2, 4, 8, 10 ; - Naval Special Warfare Group 3 : Équipe SEAL _Delivery Vehicle_ 1 ; - Naval Special Warfare Group 4 : Équipes _Special Boat_ 12, 20, 22 ; - Naval Special Warfare Group 11 : Équipes SEAL 17, 18 (anciennement _Operational Support Teams_ 1, 2) [42] . En 2021, il y a [formatnum:2998] SEAL parmi les plus de [formatnum:10000] personnels que compte le Naval Special Warfare Command<ref name="Howard2021"/>. Environ la moitié du contingent des SEAL est basée à la Little Creek Naval Amphibious Base et la _Dam Neck Annex_ à Virginia Beach en Virginie. Les autres se trouvent au quartier général de la Naval Amphibious Base Coronado en Californie ou avec le SDVT-1 à Pearl Harbor à Hawaï[43].

    *** Les équipes SEAL

    Les unités SEAL appelées _[en]_ (littéralement « équipes SEAL ») sont réparties en deux groupes: le Naval Special Warfare Command Group One (NSWG-1) et le Naval Special Warfare Group Two (NSWG-2), placés sous la tutelle du Naval Special Warfare Command, basé à Coronado en Californie. Depuis 2006, il y a neuf SEAL Teams d'active, portant les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, et 10. Le SEAL Team Six est une unité spécifique, attachée au Joint Special Operations Command (JSOC), et également connue sous son nom de couverture _Naval Special Warfare Development Group_.

    En ce qui concerne les autres équipes, celles portant un numéro impair sont affectées au NSWG-1 à Coronado sur la côte Ouest des États-Unis, et celles aux numéros pairs sont sous les ordres du NSWG-2 sur la base navale de Little Creek en Virginie, sur la côte Est.

    Il existe également deux unités spécialisées dans la mise en œuvre des mini-sous-marins _[lang=en]_ appelée _SEAL Delivery Vehicle Teams_, qui sont affectées au NSWG-3.

    {| class="wikitable centre" |- ! Insigne!!Équipe!!QG |- |70px|| SEAL TEAM ONE|| Coronado en Californie |- |70px|| SEAL TEAM TWO|| Little Creek en Virginie |- |70px|| SEAL TEAM THREE|| Coronado en Californie |- |70px|| SEAL TEAM FOUR|| Little Creek en Virginie |- |70px|| SEAL TEAM FIVE|| Coronado en Californie |- |Seal team-6 alt=|| SEAL TEAM SIX<br/> NAVAL SPECIAL WARFARE DEVELOPMENT GROUP || Dam Neck en Virginie |- | 50px|| SEAL TEAM SEVEN|| Coronado en Californie |- |70px|| SEAL TEAM EIGHT|| Little Creek en Virginie |- |70px|| SEAL TEAM TEN|| Little Creek en Virginie |- |70px || SEAL DELIVERY VEHICLE TEAM ONE|| Pearl Harbor, Hawaï |- | || SEAL DELIVERY VEHICLE TEAM TWO|| Little Creek en Virginie |- |}

    Chaque équipe SEAL est commandée par un _commander_ et possède normalement un élément d'état-major et trois SEAL Troops (SEAL TP). Chaque SEAL Troop comprend un élément de commandement, composé lui-même d'un chef de groupe (O-4)[référence nécessaire], d'un sous-officier en chef (E-8), d'un officier responsable des opérations (O-2/3) et d'un premier maître d'opérations (E-6/7) , et deux SEAL Platoons (sections) comprenant 3 officiers et 12 à 14 sous-officiers SEAL.

    Les sections sont appelées de manière alphabétique de Alpha Platoon à Foxtrot Platoon. Une section SEAL comprend un officier responsable (OIC), généralement un lieutenant (O-3), un officier responsable en second (AIOC), généralement un O-2, un chef de section (E-7), un maître principal (LPO) et d'autres hommes allant du E-6 au E-4 (la plupart étant E-5). Occasionnellement, il y a un "troisième O", un O-1 lors de son premier déploiement opérationnel. Ce qui fait que la section comprend 3 officiers et [13] spécialisés. Les principaux "leaders" dans la section et le groupe sont l'officier responsable et le chef en second spécialisé (Chef/Chef principal). La section SEAL est divisée en deux escouades (_squads_), chacune commandée par un des officiers.

    Le personnel d'une section SEAL est qualifié plongeur, parachutiste, et artificier, et formé aux tactiques de petites unités et aux opérations maritimes. Les hommes de rang se voient affecter une ou plusieurs spécialités parmi les sept suivantes : renseignement, plongée, transmissions, premier lieutenant (véhicules terrestres et maritimes), matériel (armes, munitions, optiques), opérations aériennes (rappel, parachutes) et médical.

    [Les compétences de base dans un groupe sont : le tir de précision , les communications, le génie maritime , l' appui aérien rapproché , brancardier, éclaireur/navigateur, interrogateur, conducteur principal/navigateur, opérateur en armes lourdes, l'exploitation des sites sensibles, la maîtrise en opérations aériennes, l'escalade, le pilotage de pointe/navigation, le déminage, la surveillance technique et les opérations spéciales avancées.]

    Les SEAL Teams fonctionnent sur un cycle de [2] à quatre étapes : un an d'entraînement individuel puis collectif, [6] de préparation au déploiement et [6] de déploiement. Lors des deux dernières phases, les SEAL Teams reçoivent le contrôle opérationnel des éléments d'appui et de soutien, formant un _Naval Special Warfare Squadron_ (NSWRON, escadron d'opérations spéciales navales). Les éléments d'appui comprennent un détachement de soutien en matière de renseignement, un détachement de contrôle aérien tactique et d'autres moyens de forces spéciales, de la flotte ou interarmées. Les éléments de soutien peuvent comprendre un détachement de Seabee, un détachement mobile de transmissions ou des militaires affectés temporairement. Un NSWRON peut former une ou plusieurs _Naval Special Warfare Task Unit_ à un NSW Task Group, une _Special Operations Task Force_ (SOTF), une _Task Force_ ou autre unité expéditionnaire ad hoc[44][,][Mir Bahmanyar ].

    Dans un manuel datant de 2015, les sections SEAL sont désormais décrites comme étant organisées en trois escouades au lieu de deux[45]. Une audition de 2021 indique que ce changement est en cours<ref name="Howard2021"/>.

    ** Galerie d'images

    <gallery mode="packed" heights="150"> Navy SEALs comming out of water.JPEG|SEAL émergeant de l'eau pendant un entraînement aux tactiques militaires en 1986. US Navy SEALs SEAL jumps over side boat.jpg|Un SEAL sautant à l'eau depuis un bateau lancé à pleine vitesse. US Navy SEALs with laser designator closeup.jpg|Un SEAL équipé d'un désignateur laser AN/PAQ-1 et un autre armé d'un fusil M14 (1988). Combat Rubber Raiding Craft manned by SEAL-Team 5.jpg|Des SEAL de la Team Five en exercice à bord d'un canot pneumatique — [lang=en] — en 2000. SEAL_delivery_vehicle_team_fast-roping_from_a_MH-60S_Seahawk_to_USS_Toledo..jpg|SEAL sur le sous-marin [Toledo]. Members of SEAL Delivery Vehicle Team Two (SDVT-2).jpg|Unité SEAL dans un Dry Deck Shelter de l'[Philadelphia]. SEALION II US Navy SEALS Special Operations stealth boat.jpg|Navire de guerre semi-submersible des SEAL, _SEALION II_, révélé en 2014. SEAL Delivery Vehicle loading.jpg|Un sous-marin de poche _SEAL Delivery Vehicle_, servant à engager des plongeurs des SEAL, en chargement dans la valise sèche du sous-marin américain [Dallas], équipé en bâtiment base de plongeur SEAL Delivery Vehicle Team (SDV) 2.jpg|Sas de plongée dans un sous-marin nucléaire américain, pour les SEAL, 2007. </gallery>

    ** Forces similaires dans les autres nations

    [Liste des unités de forces spéciales [!] Liste des unités de forces spéciales par pays]

    [taille=30]

    - [Allemagne] : Kommando Spezialkräfte (KSK) - [Canada] : Deuxième Force opérationnelle interarmées (JTF2) - [France] : Commando marine et CPEOM - [Israel] : Shayetet 13 - [Mexique] : Fuerzas Especiales - [Norvège] : Marinejegerkommandoen (MJK) - [Pologne] : Grupa Reagowania Operacyjno Manewrowego (GROM) - [Royaume-Uni] : Special Boat Service - [Russie] : Spetsnaz / GRU - [Portugal] : Destacamento de Ações Especiais [Fin de colonnes]

    ** Les SEAL dans la culture populaire

    *** Cinéma

    [Film sur l'US Navy SEAL]

    - _Navy Seals, les meilleurs_ (1990) de Lewis Teague . - _À armes égales_ ( _GI Jane_ , 1997) de Ridley Scott . - _Les larmes du soleil_ (2003) d'Antoine Fuqua. - _Act of Valor_ (2012) de Mike McCoy et Scott Waugh. - _Zero Dark Thirty_ (2012) de Kathryn Bigelow . - _Du sang et des larmes_ ( _Lone Survivor_ , 2013) de Peter Berg . - _Capitaine Phillips_ (2013) de Paul Greengrass . - _American Sniper_ (2014) de Clint Eastwood . - _Navy Seals, battle for New Orleans_ (2016) de Stanton Barrett - _Warfare_ (2025) de Ray Mendoza et Alex Garland

    *** Télévision

    - _Magnum_ (1980 et 2018) : Thomas Sullivan Magnum IV ( Tom Selleck / Jay Hernandez ) - _NCIS : Los Angeles_ (2009) : agent Sam Hanna ( LL Cool J ) - _Hawaii 5-0_ (2010) : commandant Steve McGarrett ( Alex O'Loughlin ) - _Last Resort_ (2012) de Shawn Ryan - _The Last Ship_ (2015) de Hank Steinberg et Steven Kane - _Lethal Weapon_ (2016) : détective Martin Riggs ( Clayne Crawford ) - _SIX_ (2017) de William Broyles Jr. et David Broyles - _SEAL Team_ (2017) de Benjamin Cavell

    *** Jeux vidéo

    - Dans _Call of Duty: Black Ops II_ , David Mason, le héros du jeu, est membre des SEAL. - Dans _Rainbow Six: Siege_ , deux agents du jeu, « Blackbeard » et « Valkyrie », font partie des SEAL. - Dans la trilogie _Socom_ , vous incarnez le chef d'une section de Seals.

    ** Notes et références

    [en]

    *** Notes

    [groupe="note"]

    *** Références

    {{Références nombreuses|colonnes=2|références= [46] }}

    ** Annexes

    {{autres projets |commons=Category:United States Navy Seals |commons titre=United States Navy Seals }}

    *** Articles connexes

    - United States Special Operations Command - Forces spéciales - Liste des unités de forces spéciales

    *** Bibliographie

    [Légende plume]

    - [langue=en ] [Plume] [1=Livre dérivé d'un travail universitaire portant principalement sur les sections SEAL engagées en action directe au Viêt Nam : [langue=en ] .] - [langue=en] [Plume] [1=Livre retraçant l'origine et l'évolution des SEAL de la Seconde Guerre mondiale à la guerre du Golfe.] - [langue=en ] [Plume]

    **** Bibliographie en français indicative

    - [auteur1=Eric Micheletti ] - [langue=fr ] - [auteur1= Marcus Luttrell ] - [auteur1= Chris Kyle ] - [auteur1= Marcus Luttrell ] - [auteur1=Brandon Webb ] - [langue=fr ] - « Les Navy SEALs et les UDT au Viêtnam », série d'articles dans _Militaria_ , [363] , [octobre 2015] ; [366] , [janvier 2016] ; [369] [avril 2016] ; et [372] [septembre 2016] .

    *** Liens externes

    [Liens]

    - [en] - [en] - [langue=en ] - De nombreux documents officiels d'époque sur les SEAL dans la guerre du Viêt Nam sont disponibles en ligne sur le site des _Virtual Vietnam Archive_ de la _Texas Tech University_ dans les collections de Dale Andradé ( [langue=en ] ) et Jerry J. Fletcher ( [langue=en ] ). - [langue=en ] . [maritime]

    [DEFAULTSORT:United States Navy Seals] Catégorie:Forces spéciales Catégorie:Forces spéciales des États-Unis Catégorie:Acronyme